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  • : Le CDI Rêv' en Page du collège de Gannat
  • : Le blog du CDI du collège Joseph Hennequin pour informer, faire découvrir les animations culturelles, le travail pédagogique réalisé par les enseignants et leurs élèves en collaboration avec le professeur documentaliste, Christophe Boutier.
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  • Le cédéiste
  • Je suis le "VAMPIRE du CDI"! j'ai une tête en forme d'enclume avec un seul cheveu - frisé - dressé en l'air, des yeux globuleux, un nez poilu avec une verrue servant de perchoir aux mouches, des dents édentées...

ADOS : Le Livre !

 

Philippe Barbeau
et Christian Couty.

L’histoire :

Fin 1940, Paul franchit souvent la ligne de démarcation pour se rendre en classe.
Un jour, une femme lui demande de passer une lettre à la barbe des Allemands, lettre suivie d'autres à mesure que les mois passent. Il aide ensuite un prisonnier évadé à traverser le Cher au gué de Moque-Souris. Puis un résistant, le docteur Morel, le contacte. Paul devient ainsi passeur malgré lui et sauve autant de gens qu'il le peut, jusqu'au jour où il découvre une jeune fille dans une cabane perdue en pleine campagne...

 

Thèmes :

Seconde Guerre Mondiale / France : Cher / Résistance / Passeur / Ligne de démarcation.

En fin de volume, le lecteur trouvera un dossier pour connaître la chronologie de la 2ème Guerre Mondiale, la ligne de démarcation (carte) et les passeurs…

Commentaire :

Voici le premier tome d’une trilogie (le tome 2, Le résistant de Trotte-Menu, Vaincre à tous prix 1942-1944 vient de paraître en ce mois de mai 2011 ), une fiction documentaire écrite à quatre mains par Philippe Barbeau et Christian Couty, un auteur que l’on accueille avec le plus grand plaisir en Auvergne. Christian a regroupé la documentation, a trouvé les témoignages et les deux auteurs ont rédigé, ensemble, un synopsis. Ensuite, Philippe a écrit plusieurs versions (huit en tout) qu’il transmettait à chaque fois à Christian lequel donnait son avis, puis proposait des commentaires, des corrections…

Voici un récit inspiré d’événements bien réels que Philippe Barbeau et Christian Couty ont rapporté sous l’angle de la fiction (Paul, par  exemple, n’existe pas). Amis lecteurs vous trouverez une foule d’anecdotes très instructives :  sur l’existence du livre distribué en 1917 aux soldats américains en France, le « Soldiers’ French Course », la zone « nono », l'ausweiss...

« Le passeur de Moque-Souris » est un roman passionnant qui fait vibrer le « palpitant » – une histoire à la tension palpable - sur une drôle d’époque, une tranche de vie de sacrés bonshommes, les passeurs, qui parfois avaient à peine une quinzaine d’années, des hommes et des femmes qui risquaient leur vie à tout moment pour en sauver d’autres !

« Le passeur de Moque-Souris » est un roman dans lequel vous allez vous identifier aux personnages, vous allez vivre, vibrer et avoir peur avec eux ! OUI, c'est un roman A LIRE ! A tout âge. Un roman qui ne laissera personne indifférent !

Quelques passages émouvants…

« Les vrais héros n’ont pas de statue » (Florence Aubenas).

P. 16 :

« Quand vint son tour, Paul sentit son estomac se nouer. Il approcha de la table derrière laquelle un soldat allemand, au regard glacial, était assis. Il lui tendit son ausweiss, frissonna lorsque… »

P.28 :

« … il comprit le danger qu’il courait si l’Allemand découvrait la lettre dissimulée… »

P.44 :

« … c’est la guerre... c’est dur pour tout le monde. On a besoin de tous les bras à la ferme… Aussi, tu iras pas au lycée à la rentrée prochaine. »

P.80 :

« C’est bien ce que tu fais avec Marcel et le docteur Morel. Je suis fier de vous. » Félicien, le grand-père de Paul

... et encore cet extrait, terrible :

"La jeune fille se tenait plaquée contre le mur du fond, le visage d'une pâleur effrayante.
- Ne me dénoncez pas. Je vous en supplie ! Paul sourit, puis demanda sur un ton aussi rassurant que possible :
- Qu'est-ce que vous faites ici ? Vous cherchez à passer la ligne de démarcation ?»

 

 

 -------------

 

DOCUMENTAIRE :

 

 

 Magnifique documentaire !
 
Ils ont exploré l'Amérique, du Saint-Laurent au Rio Grande, des côtes atlantiques aux Rocheuses, et bien au-delà.
Ils ont appris de leurs maîtres Hurons, Iroquois, Algonquins, Sioux, Pieds-noirs, Cheyennes et Comanches comment survivre dans la forêt infinie et comment traverser les eaux tumultueuses. Ces blancs, pour la plupart français, aussi appelés " coureurs des bois ", ont délaissé leur culture européenne pour adopter le mode de vie des peuples amérindiens. A leurs côtés, ils ont partagé les derniers moments d'une Amérique d'abondance et de liberté qui fait encore rêver.
Voici leur histoire...
---------------
 
Christian Grenier

  

 

L'histoire :

 

Des scientifiques ont mis au point un procédé permettant de quitter son propre corps pour rejoindre celui d'un ancêtre. Cristobal, 19 ans, est leur premier cobaye. Pendant quelques semaines, il se réincarne dans Nubek l'Egyptien, serviteur de Ptolémée III, l'un des derniers pharaons. Nubek est chasseur de livres. Il parcourt le monde pour rapporter à son maître les ouvrages de poètes et de savants qu'il y découvre. Dans la peau de Nubek, Cristobal doit convaincre le célèbre savant Eratosthène de quitter Athènes pour devenir le responsable de la bibliothèque d'Alexandrie et lui faire traverser la mer Méditerranée, infestée de pirates. De retour à la cour de Ptolémée, il est entraîné dans une course-poursuite sur le Nil au cours de laquelle il va tenter de déjouer un complot qui menace Eratosthène.



Thèmes :



Science fiction (SF) / Roman Historique / Egypte antique / Complot

  • Sciences /

  • Mesure de la circonférence de la terre /

  • Chasseurs de livres

  • Bibliothèque d'Alexandrie / Alexandrie : capitale scientifique et culturelle du monde occidental /

  • Culture : hommage à un siècle et à un souverain, Ptolémée III, soucieux de collecter tous les savoirs, la mémoire du monde

Christian Grenier a écrit ce roman historique parce qu'aujourd'hui "l'obscurantisme refait surface y compris dans les pays industrialisés." Un rappel, qui est pour l'auteur, indispensable et salutaire – "à l'heure où le support papier doit affronter la concurrence d'Internet et la diffusion par les moyens audio visuels du meilleur comme du pire."



Commentaires :



A lire, vraiment ! Indispensable pour prendre plaisir, se cultiver et retrouver -peut-être - des savoirs oubliés !

Le premier volume extrêmement documenté d'une nouvelle saga qui se déroulera à différentes époques : ce roman porte sur l'Egypte ancienne. "Un hommage à ceux qui ont porté (le pharaon Ptolémée III, Archimède, Eratosthène, Callimarque...) la connaissance au plus haut niveau."

 

Voilà quasiment une fiction documentaire culturelle qui ravira tous ceux qui aiment apprendre tout en se distrayant ! Mine de rien, à travers les différents événements, les personnages proposés... le lecteur est amené à se psoer des questions, à réfléchir sur la société actuelle et ses dérives.

 

La lecture est très agréable, elle est portée par le beau style de Christian Grenier. Un style claire qui permet de ne pas craindre les théories scientifiques magnifiquement exposées par l'auteur !

 

Les très nombreux dialogues donnent du rythme au récit, un récit servi par une mise en page aérée et réussie proposée par les éditions Bayard jeunesse.

 

En fin de volume, Christian Grenier apporte utilement des éclairages sur les personnages imaginaires ou réels, les proverbes évoqués, les calculs d'Eratosthène...



* Quelques extraits :

 

Page 212 :

« Dans les pays les plus riches, on privilégie le confort, la consommation, les plaisirs immédiats ; et, dans les plus pauvres, la survie reste la priorité. Etrange que ce soient dans les temps les plus reculés, que la soif de savoir semble la plus grande... Doucement ! Cette soif n'a concerné qu'une maigre partie de la population, non ? »

 

Page 272 :

« ...Faire triompher le droit et la justice. Lutter contre l'intolérance et l'obscurantisme. »



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"Un livre est un outil de liberté." 
Jean Guéhenno

 

 

Mai 2014 - 49 549 visiteurs !   

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Le superbe CDI

Le beau COLLEGE Joseph Hennequin de GANNAT

IMG 6943

Le magnifique CDI
du collège Joseph Hennequin
- Gannat -
Chaleureux, accueillant,
spacieux, lumineux

Photo 016


Photo 014

  

  

Les écrivains pour la jeunesse

qui participent aux

"fêtes de la lecture, de l'écriture et de la littérature jeunesse"

au collège.

 

2013

   

 

Eric BOISSET

Mai 2013 145

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

Alain SURGET

Alain Surget 053

 

Arthur TENOR

 

 

2012

 

Jean-Luc MARCASTEL, Brigitte COPPIN

jean-luc-MARCASTEL-010.jpg 

     Brigitte-Coppin-013.jpg 

2011 :

 

Philippe BARBEAU, Christian COUTY 

et Béatrice NICODEME

 

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juindécembre2010 227-copie-1

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

juindécembre2010 260

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2010 :

 

Alain GROUSSET

Christian GRENIER

 

Enfants 1 178-copie-1

10 décembre 2009 4 10 /12 /décembre /2009 20:38
UNE MAGNIFIQUE BD d'un Auvergnat, de Cournon !

L’histoire :

 

Jack, un jeune orphelin acadien, se retrouve enrôlé de force par la marine marchande britannique. Il est, parmi des milliers, une victime du “Grand dérangement”, épisode douloureux de l’histoire américaine, au cours duquel les anglais déportèrent les habitants de l’Acadie vers leurs colonies de la côte Atlantique. Canoë Bay retrace l’histoire de cet enfant soumis aux terribles conditions de la vie sur le “Virginia”, dont l’équipage, composé d’anciens bagnards emmenés par le bien nommé “Lucky Roberts”, se mutine bientôt. Devenus pirates, Jack et les siens devront apprendre à se méfier des Anglais, des Français, et de quelques “faux” frères de la côte...

 

Commentaire :

 

Canoë Bay est une œuvre d’art ! Une magnifique BD d’aventure au récit historique ! Elle relate l’histoire les tribulation, au Nouveau Monde, en 1756 du jeune Jack, lors du conflit franco-anglais. Le lecteur est plongé dans un Canada encore sauvage ; il découvre les réalités de l’époque : l'esclavage, la dureté des conditions de vie, les absurdités de cette guerre…

Le lecteur est happé par l’atmosphère proche de celle de « L’île au trésor », l’ambiance qui ressort divinement dans les cadrages proposés et dans chaque page. Le travail d’illustration est remarquable : alternance des perspectives, beauté des aquarelles, minutie du trait, soucis du détail (navires, costumes..), fondu de couleurs pour magnifier les paysages, jeux d'ombres et de lumières dévoilant de subtiles variations de tons sur la mer, le ciel, la végétation…

Cette BD au format avantageux est accompagnée par un passionnant carnet : croquis annotés, planches d’études graphiques (les couleurs, les visages, l'allure des Indiens…), réflexions sur l'accompagnement de l'histoire par l'image…

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7 décembre 2009 1 07 /12 /décembre /2009 20:47
Dans le cadre du « plaisir de lire », de l’initiation à la recherche documentaire , je lance chaque année un concours littéraire au collège : une feuille A4 de questions, de jeux… Cette animation que j’ai crée de toutes pièce est évidemment en rapport avec le fonds du cdi dans lequel je travaille (anagrammes, titres de romans travestis….).

Il s’agit d’une animation très plaisante qui attire au CDI beaucoup de joueurs (élèves parfois des adultes de l’établissement) notamment lors des heures d’étude…  L’an dernier, sur un collège de 400 élèves, j’ai eu la participation - grosso modo - d’une bonne moitié d’enfants ! Ils fouillent, manipulent, s’entraident, montent sur les chaises pour accéder aux rayons, ils découvrent, empruntent… pestent, rient !

Les enfants sont amenés à manipuler et à se familiariser avec les outils documentaires pour trouver les réponses aux questions que je leur pose (les usuels, l’observation des présentoirs, l’internet, le classement des documents…) et ainsi mettre un orteil dans le monde du livre.

Par la suite, une petite cérémonie, présidée par le chef d’établissement, a lieu lors d’une récréation pour donner le classement des élèves (individuel et par classe) et procéder à la remise des récompenses, autour d’un petit goûter donné au self.

Photo : http://www.bidibull.com/interface/concours.jpg

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5 décembre 2009 6 05 /12 /décembre /2009 11:07

Arthur Ténor – Romans historiques, Fantasy, société

 







Béatrice BOTTET – Romans historiques, fanstastique, mythologie

 











Christian Grenier – romans de Science-fiction, policier

 

 












Alain Grousset – romans de science-fiction

 

     

 

 

 

 

 

 

 

Photos :
http://arthurtenor.canalblog.com/albums/arthur_dans_ses_oeuvres___/m-PHOTO_Arthur_T_nor.jpg
http://www.salonlivre-vernon.org/images/B.Bottet%20par%20Isabelle%20Franciosa.jpg

http://www.livres-a-gogo.be/bio/photos/christian_grenier.jpg

 http://salondulivre-hauteville.hautetfort.com/media/02/01/1483155945.gif

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5 décembre 2009 6 05 /12 /décembre /2009 11:01

Depuis de nombreuses années, j’organise dans les collègues où je pose mes valises une fête du livre, de l’écriture et de la lecture, plusieurs journées placées sous le signe de la culture.

J’invite plusieurs personnalités du monde la culture, de la chaîne du livre (cinq auteurs jeunesse, un libraire, un conteur…). C’est l’occasion pendant une année entière de fédérer les énergie, de donner du sens aux apprentissages en travaillant en interdisciplinarité, en travaillant ensemble, histoire de partager, de vivre des émotions, de sensibiliser les enfants/élèves à la culture, au plaisir de lire, à la désacralisation du livre !

Et cela marche !

Pour cela, il est nécessaire d’installer le projet dans la durée, tous les ans. Ainsi, j’ai vu la le cdi devenir un lieu incontournable, la fréquentation devenir extrêmement forte (les enfants qui sont venus travailler avec les professeurs des disciplines reviennent et savent utiliser le lieu a bon escient), les statistiques de prêts « s’envolent »…

Ces fêtes généralement ont lieu au mois de mai, pendant deux jours pour marquer le coup, faire davantage « fête ». Il peut y avoir une troisième journée placée en aval ou en amont en fonction des possibilités des intervenants.

Evidemment, tout commence par des réunions préparatoires avec les enseignants intéressés qui vont engager leurs classes. On parle des auteurs, des romans qu’ils écrivent. On achète des séries de 30 livres d’un même titre pour les distribuer  aux élèves des différentes classes ainsi que pour constituer au cdi un fonds patrimonial (qui servira les années suivantes). Il est également envisageable de faire acheter un ouvrage par les familles : l’enfant commencera/continuera ainsi à se constituer une bibliothèque, il pourra se faire dédicacer l’ouvrage par l’auteur. Les auteurs sont invités, les dates arrêtées. Parfois, il faut s’y prendre longtemps à l’avance pour finaliser le calendrier : en effet, il arrive que des écrivains aient des agendas de … ministre ! Chut ! je ne dirai aucun nom…

Toute l’année nous travaillons à la réalisation du projet : les élèves sont soit en  classe entière avec le professeur de la discipline, soit au cdi… La classe vient aussi travailler  au cdi avec son professeur, il peut également y avoir des échanges :  ½ groupe au cdi, l’autre ½ groupe en classe…

-       Lecture de(s) l’ouvrage de l’auteur invité (les séries « tournent »).

-       Travail en classe sur le livre.

-       Recherches documentaire sur l’auteur, ses thèmes favoris…

-       Réalisation d’expositions: affiches sur la biographie, la bibliographie de l’auteur… Présentation à l’auteur sous forme de questions. Power point projeté sur le mur… 

-       Echanges de courriers avec l’auteur : correspondance, travail d’écriture (énigme policière… résolue le jour de la rencontre).

-       Réalisation d’affiches sur les lieux, les objets, les personnages (portrait moral et physique, dessin…), 1ère de couverture, 4ème de couvertures, slogan sur le livre…

-       Lectures à voix haute d’extraits du roman : l’élève argumente pourquoi il a choisi de lire ce passage…

-       Travaux d’écriture liés au livre étudié : nouvelle fin proposée, écriture d’une lettre ou d’un courriel dont le contenu n’est pas précisé par l’auteur dans son roman…

-       Atelier d’écriture théâtral : les élèves écrivent une scène théâtrale en liaison avec la vie de l’auteur, ses thèmes favoris, sa bibliographie… Un rôle est écrit pour l’auteur qui jouera son personnage le jour de la rencontre. Les élèves évidemment apprendront leur texte et joueront avec l’écrivain.

-       Conférences-débats : exemple, « La place du livre dans la culture aujourd’hui » : préparation d’une discussion avec un libraire. Classe de 3ème.

-       Réalisation d’un court métrage de 15 mn avec le professeur d’arts plastiques : 5 mois d’écriture d’un scénario, deux jours de tournage… en liaison avec un musée voisin au collège.

-       Expositions d’objets : travaux réalisé en cours d’arts plastiques : tableaux, maquettes… objets liés au thème du roman (la mer…).

-       Chansons : avec le professeur de musique.

-       Questions-réponses à l’auteur : sur ses romans ses personnages… son métier d’auteur…

Voilà, plus ou moins ce que j’essaye de réaliser. Après, la personnalité de chacun amène des différences, des nouveautés… bref, un enrichissement permanent.

Il s’agit certes d’un gros projet mais il entraîne une telle émulation, un rapport tellement différent prof-élèves (pupilles qui brillent, élèves qui se révèlent…) que tous les ans je ne peux faire autrement que recommencer !

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2 décembre 2009 3 02 /12 /décembre /2009 10:26

Dimanche 29 novembre 2009, au salon du livre jeunesse de Montreuil, plusieurs auteurs ont rendu un vibrant hommage à Pierre Bottero. L'émotion était évidemment au rendez-vous, des extraits de ses oeuvres ont été lues. Certains fans les disaient silencieusement,  ils les connaissaient par coeur. L'ambiance était assez lourde et ce fut un moment particulièrement difficile. 

Lundi, toute la journée, dans mon cdi, j’ai modestement essayé de rendre moi aussi un hommage à Pierre. J’ai longtemps hésité à le faire, j’ai souvent reculé...puis je suis reparti de l’avant ! Mille fois j’ai failli annuler, mille fois je me suis repris ! « A quoi bon, me disais-je ?! Pierre n’est plus là, cela ne sert à rien… » et puis… et puis… je me méfiais terriblement de l’émotion que pouvait susciter cette journée auprès des ados ; les ados étant prompts à s’enflammer, à être excessifs !
J’ai maintenu cette journée et je ne le regrette pas.

A chaque heure correspondait un programme.

-       Exposition sur Pierre Bottero : photos, livres, biographie…

-       Exposition de poésie « Marchombre » : sur de grandes feuilles canson, Françoise Laurent, professeur d’EPS, avait joliment calligraphié des vers de son cru…

-       Lectures à voix haute du long texte dans lequel Pierre Bottero explique comment il est devenu un lecteur et comment est née « La quête d’Ewilan »…

-       Présentation de petites vidéos sur Ewilan : petits films dans lequel l’auteur joue lui-même…

-       Projection de l’interview faite par Pierre Bottero dans laquelle il parle de la fantasy, de ses personnages, de ses projets…

-       Lecture à voix haute de romans…

-       Débat d’1h00 sur l’oeuvre de l’auteur, ses personnages, son écriture…

J’ai toutefois arrêté le programme une heure plus tôt à cause de la grande fatigue, et de la  lassitude occasionnée par cette journée !

Une dernière lecture m’ayant encore davantage bouleversée : « Le garçon qui voulait courir vite » Je ne connaissais pas ce texte (j’aurais dû le lire avant ! évidemment). Et j’ai été rempli d’émotion au fur et à mesure que je lisais cette histoire vraiment très bien écrite et émouvante !  

Un accident de voiture a causé le décès du père d'Agathe (14 ans) et Jules (6 ans). Jules était dans la voiture et l'a vue brûler avec son père à l'intérieur. Depuis l'accident, Jules ne parle plus et court très mal. Il se renferme de plus en plus. La narratrice, Agathe, relate la vie de la famille après l'accident : visites chez le pédopsychiatre, soucis pécuniers, relations avec les autres, et surtout le vécu de son frère. Ce livre parle de la douleur suscitée par la perte brutale d'un parent et de la culpabilité que ressentent les rescapés de l'accident. Les troubles psychologiques, le suivi médical, les soucis d'argent, les réactions de l'entourage, sont évoqués avec beaucoup de pudeur.

Vous comprendrez aisément le pourquoi de mon trouble en lisant ces quelques lignes ! Je pensais alors très fort à Claudine Bottero et à ses deux filles !

Quoi qu’il en soit, la journée 
faut une « belle » journée, relativement festive…
 les livres ont été empruntés….

Pierre sera toujours parmi nous !




Photo :
http://sites.google.com/site/unemaisondanslailleurs/_/rsrc/1255511353361/auteurs/auteur/Bottero.jpg

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1 décembre 2009 2 01 /12 /décembre /2009 16:56

Madame Le Van, professeur de... mots ! 
                 Interview réalisée par Océane, élève en classe de 3ème


Depuis combien de temps enseignez-vous ?

J’enseigne depuis 2004.

 

Est-ce que le français vous a toujours plu ?

Oui.

 

Y a-t-il d’autres matières que vous appréciez ?

Oui, bien sûr ! L’histoire, l’art plastique, le théâtre, les SVT sont des choses que j’aime aussi.

 

Que préférez-vous enseigner ?

 

  • La grammaire ?
  • La conjugaison ?
  • L’orthographe ?
  • Travailler sur les livres ?

 

J’aime bien tout enseigner du moment où j’arrive à intéresser les élèves. Mais si on me demandait ce que j’aime le moins enseigner, je répondrai la conjugaison.

 

Quel genre de livres aimez-vous lire ?

J’aime la littérature classique, les auteurs décalés (Julio Cortázar, Rilke, Bataille…) et les livres connus qui se lisent vite !

 

Passez-vous beaucoup de temps à préparer vos cours ?

Oui, même trop. Je les prépare le soir, le week-end… Et en plus, j’essaye de ne pas faire la même chose chaque année.

 

Pour vous, quelle est la chose la plus simple à faire dans la préparation du cours ?

Je pense que ce sont les projets d’écritures.

 

D’après vous, quel devrait être le comportement d’un élève face au travail ?

Les élèves devraient essayer de se passionner. La curiosité est un bon atout mais surtout il faut qu’ils aient la certitude que ce qu’ils font en classe vont leur servir toutes leur vie.

 

Depuis que vous êtes professeur, le français a-t-il été la seule matière que vous ayez enseignée ?

Non, j’ai aussi enseigné le théâtre auparavant.

 

La timidité est-elle une barrière à franchir pour pouvoir enseigner ?

Oui ! Mais le plus important, c’est de ne pas attendre de se faire aimer par les élèves.

 

Avez-vous des passions dans la vie ?

Bien sûr ! sinon je m’ennuierai. J’aime l’écriture, la lecture, le cinéma, la peinture, le théâtre, la décoration et le bricolage.

 

Quels sont les défauts et qualités des élèves ?

Ils manquent souvent de passions et sont fainéants. Par contre, ils sont généralement vivaces, ont beaucoup d’humour et de potentiel.

 

Comment faut-il faire pour devenir professeur de français ?

Les parcours ne sont pas tous les mêmes. Moi j’ai eu un bac littérature théâtre, une prépa littéraire, une maîtrise de lettres modernes et un CAPES.

 

Vous enseignez dans un autre collège, est-ce différent ?

Oui, très. Là bas, les élèves sont moins bons mais ils sont en revanche, très spontanés et affectueux.

 

Pour finir, à quoi sert l’apprentissage du français ?

Il sert à trouver des moyens de s’exprimer et de se défendre dabs la vie, à découvrir les créateurs et les penseurs qui nous ont précédés : il sert à devenir heureux !

  Photo : http://soledanes.unblog.fr/files/2008/01/ilnsarpf.jpg


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29 novembre 2009 7 29 /11 /novembre /2009 09:24

Oksa Pollock est l'héroïne de trois romans écrits par deux bibliothécaires alsaciennes, autoédités et célébrés sur internet par des milliers d'adolescents. Rachetée par Fixot, la saga va-t-elle déclencher un tsunami en librairie?

« Le Nouvel Observateur », hebdomadaire français bien connu de ceux qui suivent l’actualité, a eu la très grande surprise de recevoir de très nombreux courriers de fans de la saga « Oksa Pollock. » Très en colères, ceux-ci reprochaient au monde de l’édition de publier des livres « nuls » et de ne pas savoir reconnaître les bons livres, en l’occurrence les aventures d’ « Oksa Pollock »… Le but des lecteurs de cette saga, autoéditée par ses auteurs, Anne Plichota et Cendrine Wolf, était de montrer  que ce sont les ados qui font le succès d’un livre ! Sur le net les commentaires élogieux s’accumulent… 

« Oksa Oollock » est née une nuit de Réveillon, il ya trois ans, lorsque deux bibliothécaires alsaciennes, Cendrine Wolf et Anne Plichota, ont décidé d'écrire à quatre mains une saga fantastique, proche d’« Harry Potter, sans en utiliser les ficelles. Elle partagent alors leur histoire en six tomes et font parvenir à Gallimard ,les deux premiers volumes des aventures de leur héroïne : « L’inespérée » et « L’Homme-Fé .» Face au refus de la maison d’édition, nos deux auteurs fondent leur propre maison d’édition, les « Editons Du-Dehors. » Puis, elles  lancent «l'Inespérée» sur un forum sur le net, les enfants ne vont pas tarder à affluer. Deux ans après, ce sont plus de 80 000 commentaires sur forum qui sont postés ! Incroyable succès !

Indignés qu’«un chef-d'œuvre, une merveille, un joyau» n'ait pas d'éditeur, les fans fondent à la rentrée 2009 le « Front de Soutien aux Sauve-Qui-Peut. » Ils écrivent partout. Et ça marche ! Bernard Fixot, patron des Editions XO, vient d'acquérir les droits y compris cinématographiques des trois tomes déjà parus… Pour des raisons de confidentialité, Cendrine Wolf et Anne Plichota ont été priées de fermer leur forum  et les trois livres ne sont désormais plus en vente nulle part.

 «L'Inespérée» et «l'Homme-Fé» vont devenir un seul et premier tome qui sortira en mars 2010. Suivra probablement en décembre 2010 la parution de l'actuel troisième tome. Le quatrième tome ne sortira pas avant 2011.

Résumé de « L’inespéré » :

Le jour de la rentrée dans son nouveau collège, Oksa est loin de se douter que sa vie va bientôt être bouleversée. Et non seulement à cause de son prof de maths, l’étrange et venimeux McGraw…Elle qui avait toujours voulu devenir une ninja capable de surmonter tous les défis, voilà qu’elle découvre en elle des dons surnaturels auxquels elle n’aurait jamais osé rêver et qu’elle doit malgré tout dissimuler sous peine de s’attirer de très gros ennuis. Cette découverte s’accompagne d’une énigmatique empreinte sur son ventre et d’un immense secret sur ses origines révélé par sa grand-mère, l’excentrique Dragomira.
Aidée par son ami Gus, Oksa va devoir apprendre à concilier sa vie de collégienne ordinaire et son surprenant destin…

(Lu sur Wikipedi).

 

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26 novembre 2009 4 26 /11 /novembre /2009 20:33

Tension

Rythme

Personnages attachants

Jeu odieux

Compétition

Télé réalité

Sur les ruines des Etats-Unis, 24 candidats sont choisis tous les ans pour s’affronter dasn un jeu impitoyable !

 



Le site d'un sacré livre !

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26 novembre 2009 4 26 /11 /novembre /2009 16:19

Interview de M. GOURBET

professeur de musique 
         ou de "son" !

 

Bonjour !
Comme vous le savez, peut-être, je suis journaliste pour le blog du C.D.I du collège et je dois vous interviewer.

 

Commençons :

 

1. M. Gourbet, à quel niveau enseignez- vous ?

A tous les niveaux du collège.

 

2. Avez-vous beaucoup d’élèves ? Combien ?

Tous les élèves du collège. A peu près 420, 430.

 

3. Aimez-vous ce collège

Oui. Je l’aime bien, il a était refait il n’y a pas longtemps : il est beau et je m’y sens bien.

 

4. Que faut-il faire pour être professeur de musique ?

Il faut un Bac+4 et un diplôme appelé C.A.P.E.S.

 

5. Etes-vous satisfait des élèves ?

Oui dans l’ensemble. Bien sûr, il y en a qui travaille et d’autre pas.

 

6. Quel sont vos passions en dehors de l’enseignement ?

La musique, le cinéma (les chansons dans Walt Disney).

 

7. Qu’est-ce que vous aimez dans la vie ?

Voir ci-dessus ! Mais aussi le chocolat, me balader, me retrouver avec mes amis, avec ma famille et j’aime aussi les animaux.

 

8. Qu’est-ce que vous n’aimez pas ?

L’intolérance ! Que les autres se permettent de juger quelqu'un, la violence et les épinards.

 

9. Q’attendez-vous des élèves ?

Qu’ils fassent de leur mieux dans leur travail et qu’il soit respectueux.

 

10. Quel genre de musique aimez vous ?

Plein. Les musiques de films, du monde, la variété française et internationale, la musique classique et le rap.

 

11. Faites-vous partie d’un groupe ? Si oui lesquels ?

Non, je n’ai jamais fait parti d’un groupe.

 

12. De quel instrument jouez-vous ?

Du piano. J’ai fait un an de vielle, j’ai fait de la flûte à bec au collège.

 

13. Aimez-vous lire ? Si oui quel genre ?

Non, je n’aime pas lire des romans. Je n’aime que les B.D.

 

14. Comment avez-vous découvert ce collège ?

J’ai appris que j’allais y travailler quand le Rectorat me l’a annoncé.

 

15. Quel élève étiez vous ?

Timide et travailleur.

 

16. Pourquoi est-ce que c’est important d’apprendre la musique ?

Pour se forger une culture, développer sa sensibilité et sa créativité.

 

17. Comment avez-vous découvert cette passion la musique ?

Quand j’ai fait une Comédie musicale à l’école primaire.

 

                     Merci M. Gourbet de m’avoir accordé de votre temps..

 

                                                 Lucille et Dana, journalistes de la 6ème4.

 

 

 

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26 novembre 2009 4 26 /11 /novembre /2009 15:24






Interview de Mme BREGLIANO,

professeur de français
ou de « Mots »


Heu... qui ne ressemble pas à la photo !
Elle est bien plus jolie et
bien plus jeune que la dame sur le dessin !!!
 

 

Bonjour ! Comme vous le savez peut-être, je suis journaliste pour le blog du C.D.I  du collège et donc je dois vous interviewer .

 

 
* Commençons :

 

1.
     
Mme Brégliano à quel niveau enseignez-vous ?

En 6ème, en 5ème et parfois en 4ème.

 

2. Avez vous beaucoup d’élèves ? Combien ?

Oui entre 100 et 120 élèves, ça dépend des années.

 

3. Aimez- vous ce collège ?

Oui, les gens sont sympathiques ! Les locaux sont agréables. J’aime beaucoup ce collège !

 

4. Que faut-il faire pour être professeur de français ?

Des études : passer  le Bac Littéraire puis faire un  minimum de  3 ans  après le bac puis obtenir le concours (CAPES).

 

5. Etes- vous satisfaite des élèves ?

Oui, globalement. Je suis plutôt contente de mes élèves, en général. Ils sont dynamiques même si, bien sûr, il y a des exceptions.

 

6. Quelles sont vos passions en dehors de l’enseignement ?

La lecture et les balades à cheval.

 

7. Qu’est ce que vous aimez dans la vie ?

J’aime bien lire, me promener dans la nature, sortir avec mes amis, j’aime bien aussi être en cour.

 

8. Qu’est ce que vous n’aimez pas ?

Corriger des copies, rester enfermer surtout s’il fait beau, parler devant beaucoup de monde, le chewing-gum et… me lever tôt.

 

9. Qu’attendez-vous des élèves ?

 - Qu’ils s’investissent dans leur travail,

- qu’ils participent à ce que l’on fait en classe,

- qu’ils aient des idées,

- qu’ils soient plus organisés que moi pour me rappeler des choses,

- qu’ils prennent plaisir à être là !

 

10. Quel genre de livre aimez-vous ?

Les policiers, les livres à suspense et les livres qui font peur… J’adore « Harry Potter » et « Le Seigneur des anneaux ».

 

11. Comment avez-vous découvert ce collège ?

Par hasard !

 

12. Quelle élève étiez-vous ?

Super sage. Trop même ! Et j’étais sérieuse.

 

13. Pourquoi est-ce que c’est important d’apprendre le français.

C’est important de s’y retrouver dans la vie. Pour avoir un esprit critique. Etre capable de se poser des questions.      

                       De notre envoyé spéciale, Dana, 6ème 4.

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FILMS, LIVRES... COUPS de COEUR

CINEMA

 

Le collège Hennequin fait son cinéma !

film-006.jpgL’équipe pédagogique du collège Joseph Hennequin mène, cette année, un important projet « Devoir de mémoire » initié par M.Sébastien Bellet, professeur d'histoire-géographie.

C’est dans ce cadre que s’inscrit, entre autre, « Le temps du maquis », un film dont le scénario a été écrit par Christophe Boutier, professeur documentaliste, pour les trente comédiens qui composent le club théâtre qu’il anime dans l’établissement. Ce film d’ « artisans » - qui se veut de qualité – présentera au public, vendredi 14 juin, au centre socio culturel de Gannat puis à Broût-Vernet, le 29 juin, la dure réalité de la vie quotidienne et clandestine, au milieu de la forêt, d’hommes et de femmes courageux – les maquisards - qui devinrent Résistants, et recoururent, au péril de leur vie, à la guérilla pour s’attaquer à la milice du Maréchal Pétain et aux troupes d’occupation. Au départ, si l’initiative est apparue comme totalement « folle », elle est rapidement devenue fédératrice puis vecteur d’enthousiasme et d’apprentissages.

film-005.jpgAidés par leur enseignant, les comédiens gèrent le projet et donnent vie au mot couchés sur le tapuscrit. Ainsi, Chloé Giraud et Antoine Fumoux, lequel a créé pour l’occasion une « grue », filment, réalisent et procèdent au montage des scènes tournées par des comédiens confrontés à la réalité du cinéma, celle de la longue attente avant de tourner, celle de jouer devant une caméra, celle de refaire plusieurs fois une même prise pour ne conserver que la plus juste... Des notions propres à la technique cinématographique telles que le travelling, la plongée, la contre plongée, le plan américain... ont été abordées.

 

Quant aux personnels du collège, aux familles enthousiastes, ils ont été mis à contribution afinfilm-003.jpg d’aider à l’« habillage » du film. Il a fallu trouver l’Ideal Neumann, cette machine à écrire allemande de marque ou encore le fameux poste TSF afin de pouvoir écouter la BBC. Pas simple, non plus, de mettre la main sur des vêtements rappelant l’année 1943, de fabriquer des conteneurs identiques à ceux parachutés par la Royal Air Force, de donner naissance à une quinzaine de mitraillettes anglaises Sten, ou de créer un poste d’émetteur radio... !

A ce jour, six heures de tournage ont déjà été réalisées, dix autres sont prévues, pour une expérience passionnante qui, n’en doutons pas, restera gravée dans la  mémoire des acteurs. 
la presse clandestine

film 004-copie-1Cette fois, le tournage du film, "Le temps du maquis" a eu lieu en intérieur, et plus exactement dans l’atelier du collège.

Un grand merci au maître des lieux, M. Patrick Coine pour son aide  précieuse et sa disponibilité.

 

Nous avons eu besoin de deux heures pour tout organiser :

* Une première heure fut nécessaire aux comédiens pour se costumer et aménager l’atelier en une sape dédié à la presse clandestine.

* Une seconde heure, pour le tournage.... où seulement 10 minutes de film ont été conservées. Une réalité qui a beaucoup surpris les acteurs.

 

Dans cette scène de tournage, nous collons pafaitement au sujet 2013 proposé par les organisateurs du concours de la Résistance (3ème), à savoir : « Communiquer pour résister »…

 

La scène ainsi tournée ce vendredi par quatre comédiens mettait en relation :

-         un opérateur radio,

-         un journaliste qui écoute les messages de Londres à la TSF, écrit des tracts appelant la population à se soulever et rédige un journal clandestin, Le M.U.R. (Mouvement Uni de la Résistance) de Gannat

-      un agent de liaison, qui passe les messages secrets aux autres membres de la Résistance.

-      un Résistant, « Sanglier », chargé de nourrir le groupe par le fruit de sa chasse. film 005-copie-1

 

En photo, les accessoires utiles au tournage : la machine à écrire, le poste TSF, le poste émetteur radio, les journaux clandestins, les tracts…

 

Tournage  –  4ème jour :

 

film 001-copie-1Le 3ème jour de tournage a eu lieu, hier, pour les scènes mettant en relation la factrice des PTT avec un maquisard puis la remise de messages clandestins entre résistants dans la ville.

Aujourd’hui, 4ème jour de tournage ( 12ème heure), nous étions de retour dans la belle forêt de Mazerier, à quatre km de Gannat. Le temps s’est maintenu, nous avons donc eu de la chance bien que... la pluie aurait aidé les comédiens à montrer les terribles conditions de vie des maquisards. Mais, nous plaignons pas, pour tourner c’était l’idéal.

Dur, dur physiquement ! film 006-copie-1

Le rythme fut une nouvelle fois très soutenu. Les scènes à réaliser étaient importantes, nombreuses et les dialogues relativement denses.

Certains se sont rendus compte que le cinéma implique, aussi, de maîtriser parfaitement son texte sous peine de devoir couper (souvent) les scènes, de les rejouer, de perdre beaucoup de temps et de faire monter dans les tours réalisateur et cameraman. Mais.... CHUT ! Nous tairons le nom des « résistants » à l’apprentissage du texte !! Et de ceux qui ont oublié leurs accessoires, n’est-ce pas M. (pour Monsieur ou....)... C’est pas faute d’avoir prévenu. Chut, nous nous tairons, encore ! Grrrrrrr !!

Une nouvelle fois, belle après-midi. Tout s'est parfaitement déroulé : l'avion pour le tournage de la scène du parachutage était bien à l'heure ! Euh ! En fait, cette avion n'était pas prévu, mais il est arrivé comme il fallait, où il fallait, au moment où nous tournions la scène des conteneurs emplis de nourriture, d'armes, de vêtements, de médiacaments...

film 007

Désormais, sont dans la « boîte », prêtes au montage, les scènes où l’on voit les maquisards organiser leur vie dans leur campement, leur entraînement, et la récupération des parachutages, et ..... puis... vous n’aurez qu’à venir voir le film le vendredi 14 juin, au centre socio culturel de Gannat ! Na !

Nos cameraman : Sa majesté, Antoine Ier (et son ombrelle), notre cameraman, qui vous salue et Chloé dans ses oeuvres, appareil en main, devant le fétou de soupe chaude autour duquel se sont rassemblés trois maquisards...

 

Chloé filme la "tambouille" qui prépare un bouillon sous l'oeil attentif des maquisards affamés.

film 003-copie-1

 

 

film 022C’est sous un soleil de plomb – 28° - que nous avons effectué le dernier jour de tournage, toujours à Mazerier.

A la caméra, vissée (voire greffée) à la main, toujours Antoine, cette fois seul, Chloé l’avait abandonné pour faire l’actrice.

Comme il y avait moins de pages de texte à tourner, nous avons davantage pu prendre notre temps (il faut du temps pour faire un film) : c’était vraiment appréciable. Je retiendrai cette fois encore la bonne ambiance qui régnait, les sourires, l’enthousiasme, le PLAISIR de partager ensemble des moments forts, ceux de faire un film.film 016-copie-1

Le programme consistait cette fois à tourner les scènes liées au ravitaillement du camp des maquisards, à la préparation de repas modestes et frugales qui parfois pouvaient peser sur le moral des troupes.

Aussi courageux que furent ces Hommes, ils n’en demeuraient pas moins des êtres humains. Avec leurs forces et leurs faiblesses psychologiques que nous filmons. Ainsi, notre film, Le temps du maquis" tente de montrer la dure vie quotidienne des maquisards dans les bois, das les montagnes, mauqisards qui ont fait le choix de fuir le régime de Vichy, le STO, et l'Occupant venu d'Allemagne.

Nous nous sommes également attachés à montrer, grâce à la caméra et au jeu des acteurs, que la vie continuait malgré tout (bals clandestins, mariage, jeux d'enfants...) et que rien n'aurait été possible pour les Résistants sans l'aide des villageois et des fermes. film 014-copie-1

 

Scène de vie : le feu de camp (sans faire de fumée pour ne pas attirer l’attention) sous la marmite pour cuire quelques patates. Le bois, pour se chauffer. Hugo, debout, porte les vêtements d'époque de son grand père.   film 020Le guetteur : ici, « La Chouette." avec son casque de la guerre de 14-18. Tous avaient des noms d'emprunts, des sobriquets, des surnoms... pour ne pas être reconnus.

 

Je voudrais, un nouvelle fois remercier les parents pour leur aide et notamment Mmes Barthélémy et Brunet, M. Lescure, pour leur aide, leur générosité, leur humour et leur gentillesse ! Et aussi Mme Fonseca-Fumoux pour... tout !

 

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* COUP de COEUR pour :


 

Le destin de deux familles de 1825 à 1890, l'une de race blanche et l'autre d'indiens d'Amérique, au temps de la grande conquête de l'ouest et de la ruée vers l'or.

Commentaire
Magnifiquemini-série qui mélange personnages historiques et fictifs dans une grande épopée, allant de 1825 à 1890, émaillée elle aussi de grands événements charnières pour les Etats-Unis d'Amérique modernes.
Attention ! Ce film est en VO ( sous titré)

 

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ROMANS:

Une superbe Série...
"Louis le Galoup" (5 tomes) -
Jean-Luc Marcastel

   

A la relecture de "Louis le galoup », tome 1, j’aspire à nouveau à évoquer le grand plaisir de lecture qui fut le mien.

D’abord, cette histoire – un roman iniatique de fantasy dans la grande tradition des contes d’autrefois -  est portée par une langue particulière, un style savoureux, riche, haut en couleur, proche de l’oralité. Jean-Luc Marcastel qui « écrit plus avec ses tripes qu’avec sa tête », sait faire chanter les mots : que de belles expressions ! Que de mots poésie !

Jean-Luc est un conteur, un colporteur - comme Thierry, l’un des personnages – un colporteur d’histoires, un colporteur de légendes qu’il aime à brasser, à réunir pour les faire vivre à nouveau, différemment, en apportant sa propre touche.

A travers « Louis le galoup », Jean-Luc Marcastel – inspiré par le grand Claude Seignolles (en photo) - livre aux lecteurs, une fantasy à la française issue de notre propre folklore, de notre terroir comme l’a fait avant lui Tolkien avec les légendes du Nord.  Pourquoi aller chercher ailleurs ce que nous possédons déjà chez nous ? L’Occitanie, le Sud Ouest… possèdent un vivier de récits, de contes  fantastiques inexploités, une géographie vertigineuse et belle à souhait, à travers les montagnes du Cantal, la vallée de la Jordanne et Mandailles (en photo)…

Je ne peux donc que vous conseiller vivement – petits et grands - la lecture de Jean-Luc Marcastel qui saura vous faire voyager dans une histoire qui se prête merveilleusement bien à l’oralité !

 

 

 

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le destin d'une femme pirate"
Alain Surget

L’histoire :

A la mort de son demi-frère, Willy, Mary est contrainte par sa mère de prendre la place de celui-ci afin de toucher la maigre pension qui leur permet de survivre. Cette situation l'oblige à renoncer à son enfance, à sa féminité future ; elle doit apprendre à se défendre et à se comporter en toutes circonstances comme un garçon. Des batailles de gamins de rues à son enrôlement dans l'armée puis dans la piraterie, Mary, devenue Willy, va devoir lutter sans cesse et parfois même contre elle-même.

Thèmes :

Roman historique / Biographie romancée de Mary Read / Aventure maritime / Piraterie / Femme pirate / Aventure

 Commentaire :

Voici un roman bien écrit, captivant, un roman historique – plus vrai que nature – un roman d’aventure de grande qualité qui aborde le destin incroyable et bien réel de Mary Read, célèbre et cruelle pirate du XVIIIème siècle.

Le lecteur est Mary Read  ! Il est plongé par Alain Surget dans la personnalité de cette femme complexe (devenue un homme par obligation), une femme à la féminité étouffée, une femme tiraillée entre deux identités pour exister dans une époque exclusivement masculine. Le lecteur est embarqué alors un tourbillon d’aventures, d’amours, de craintes,  de drames… qui rendent ce beau roman réaliste : Ah, les batailles ! Ce même lecteur, enveloppé par tant d’émotion, peut-être également plongé dans une certaine tristesse, rassurez-vous, passagère, tant la surprenante et terrible vie de Mary Read - « tempête » - n’aura jamais été un long fleuve tranquille !

Alain Surget a réalisé un gros travail de documentation pour écrire ce roman ! Une appréciable rigueur que l’on retrouve, par exemple dans le vocabulaire maritime (expliqué en fin d’ouvrage) qui permet de plonger le lecteur dans la vie à bord.

Une lecture que je conseille donc – peut-être aux amoureux du genre ? – aux bons lecteurs tant ce roman puissant est vecteur d’émotions fortes !

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Si par hasard c'était l'amour-
Stéphane DANIEL
 
Alors que Gaspard s'apprête à passer des vacances de rêve à la mer, la voiture familiale tombe en panne en pleine campagne bourguignonne. L'occasion de découvrir bien malgré lui Fonlindrey, son garagiste louche, son hôtel miteux, sa place principale déserte et l'incontournable bar des Amis où se retrouvent les jeunes du coin. Contre toute attente, Gaspard sympathise avec eux et, de soirée en sortie, tombe fou amoureux de la plus séduisante des filles...
Thème :
Un banal coup de foudre se transforme en un périple incroyable.
Journal intime d’un adolescent contemporain qui cache sa timidité sous un voile de dérision et d’humour.
Sentiments / Humour / Ados de 15-16 ans / l'amour à l'adolescence / les vacances en famille / l'amitié pendant les vacances.
Commentaires :
A ne rater sous aucun prétexte sans limite d'âge !Un récit truculent, une bouffée d’air frais ! Un roman au ton ironique (absolument pas réservé aux filles) pas mièvre du tout dans lequel on ne cesse de rire.  Ce roman a paru dans une première version (Gaspard in love) en 2006.
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du Roy-Soleil, tome 1-
Arthur Ténor

L’histoire :

En juillet 1686, Jean de Courçon a quitté depuis quelques mois sa campagne auvergnate pour entrer à l’école des pages de Louis XIV. Après une intégration un peu mouvementée, il a trouvé dans sa nouvelle vie quelques motifs de satisfaction, dont une complicité très forte avec Prunelle, l’une des « mains vertes » du château de Versailles. Mais d’étranges phénomènes se produisent dans les fontaines des jardins. Alors que le Roi s’y promène comme chaque jour, les jets d’eau changent brusquement de couleur. Un autre jour, ils refusent carrément de fonctionner ! Plus tard, c'est la clé lyre ouvrant les vannes qui devient mystérieusement introuvable… Qui cherche à nuire au plus beau joyau du pouvoir royal ? Avec Prunelle, la jolie jardinière, Jean décide de mener une enquête, rendue très délicate par sa charge de page de la Chambre du Roi. Celle-ci l’amènera, de jour et plus souvent de nuit, à déjouer quelques mauvais tours, à explorer les souterrains de Versailles, mais aussi à recevoir de méchants coups. Il en viendra même à risquer sa vie, car le saboteur est d’une détermination sans borne.

Thèmes :

Roman historique / Louis XIV / Jardins et château de Versailles / Aventure / Enquêtes / Intrigues et complots. Et… amour !

Commentaire :

Voici le 1er tome très documenté d’une nouvelle série d’Arthur Ténor.

Qu’en dire ?

-       Qu’il s’agit là d’un sympathique et nouveau roman historique d’Arthur Ténor et d’une lecture plaisante. Une lecture qui donnera envie aux lecteurs de se rendre sur le site du château pour retrouver les lieux décrits par Arthur.

-       Qu’il s’agit d’un récit à l’intrigue enlevée au suspense efficace, un récit qui plaira aux filles et aux garçons, une histoire rythmée dans laquelle l’humour et les bons mots ne sont pas absents. Bref, un agréable moment de lecture.

AGENDA : à ne pas manquer !


AGENDA du collège :

  Jeudi 8 décembre : Repas de Noël